Coussins berlinois et ralentisseurs berlinois : les réponses à vos questions

Le coussin berlinois est installé essentiellement sur voirie, même s’il est autorisé sur voies privées, afin de ralentir la circulation.

Réglementations, nuisances sonores, détériorations, respect des limitations de vitesse, il est parfois source de controverses.

Comme promis dans notre article différents types de ralentisseurs, nous répondons ici aux questions les plus courantes concernant les ralentisseurs berlinois.

Question n°1 : quelle est la réglementation pour les coussins berlinois ?

En France, 30 % des ralentisseurs ne respecteraient pas les réglementations établies par la législation nationale.

Et pourtant, c’est la responsabilité pénale et administrative des maires qui est mise en jeu en cas d’accident provoqué par un coussin berlinois non conforme.

L’installation de zones limitées à 30km/h, les panneaux de signalisation recommandés ainsi que le marquage au sol réglementaire sont donc des dispositifs indispensables pour un équipement complémentaire des ralentisseurs berlinois.

Question n°2 : un ralentisseur de type trapézoïdal est-il un coussin berlinois ?

Le ralentisseur de type trapézoïdal diffère d’un coussin berlinois par de nombreux aspects :

• La matière de fabrication ;

• La signalisation mise en place ;

• Le placement des passages piétons.

Il existe également d’autres dispositifs de ralentissement en plus des coussins berlinois et ralentisseur de type trapézoïdal, et notamment les ralentisseurs de type dos d’âne.

Question n°3 : pourquoi le coussin berlinois est sujet de débat concernant d’éventuelles nuisances sonores ?

Les coussins berlinois forment un passage surélevé sur la voirie, qui provoque une légère collision avec les roues avant des véhicules lors du passage. C’est cette collision qui peut éventuellement créer de légères nuisances sonores.

Trois solutions complémentaires existent pour atténuer cette gêne :

• L’utilisation de coussins berlinois en caoutchouc permet une plus grande souplesse du passage surélevé. Ils atténuent alors les nuisances sonores provoquées lors du passage d’un véhicule ;

• Le dessous des coussins peut être formé d’alvéoles afin d’étouffer le bruit ;

• La mise en place de zones limitées à 30km/h oblige les véhicules à ralentir avant le passage sur le coussin berlinois. Cela rend le choc des roues avant moins violent et atténue le bruit

Question n°4 : les coussins berlinois peuvent-ils être un danger pour les motos ou les vélos ?

Selon les législations nationales de chaque pays, les coussins berlinois doivent être disposés de manière à ce que les motos et vélos puissent les contourner et ne soient pas contraints à passer dessus. Ainsi, ils ne présentent pas d’obstacles risqués pour l’ensemble des véhicules à deux roues.

De plus, le coefficient de frottement SRT, calculé à l’aide d’un pendule de frottement, doit être supérieur à 0,45. C’est un outil utilisé au niveau international pour vérifier l’adhérence des coussins berlinois.

S’il s’avère qu’un ralentisseur berlinois soit glissant, cela indique probablement qu’il n’a pas été fabriqué selon les normes en vigueur. Il peut alors faire l’objet d’une réclamation auprès des mairies, afin d’être remplacé.

Question n°5 : pourquoi les coussins berlinois se détériorent-ils ?

Parce que les coussins doivent parfois supporter des milliers de passages quotidiennement, la qualité de fabrication est primordiale. Voici les éléments essentiels à vérifier lors d’achat de coussins berlinois pour s’assurer de leur durabilité :

• Les coussins berlinois se composent de plusieurs éléments (4 ou 6 modules) à assembler entre eux. Ils doivent donc présenter des connecteurs qui permettent de solidariser les éléments ;

• La qualité du caoutchouc ;
• Trouver un fournisseur fiable : pour éviter des coûts inutiles dus à une chaîne de distribution indirecte, faites le choix d’acheter chez un fabricant direct. Vous pourrez ainsi bénéficier de prix compétitifs, de produits de qualité et d’un contact privilégié avec les usines de fabrication.